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Poursuivre la grossesse pour devenir parent implique une préparation ainsi qu’une adaptation de votre mode vie. Plusieurs questionnements peuvent survenir sur différents sujets. Le service d’écoute téléphonique et de clavardage de S.O.S. Grossesse peut vous offrir des réponses à vos questions. De plus, nous vous invitons à consulter le Portail citoyen du gouvernement du Québec: Devenir parent.
Un suivi de grossesse débute généralement entre la 8e et la 12e semaine de grossesse. Toutefois, si vous travaillez dans des conditions dangereuses pour votre santé ou pour la grossesse, consultez un médecin le plus tôt possible pour envisager le retrait préventif. Au Québec, le programme « Pour une maternité sans danger » est géré par la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Pour votre suivi de grossesse, vous pouvez contactez : votre médecin, la maison de naissance, l’hôpital accoucheur ou le centre de santé et de services sociaux de votre région.
Généralement vers 4-5 mois. Cependant, une femme qui vit sa première grossesse pourra les sentir un peu plus tard.
En général, le gain de poids se situe entre 15 et 40 livres (pour une moyenne de 25 à 35 livres). Plusieurs facteurs font en sorte que la prise de poids diffère d’une femme à l’autre. Par exemple, vous pourriez prendrez plus de poids si vous avez une grossesse multiple. Votre poids initial pourrait aussi avoir un impact sur le gain pondéral. Il est possible que vous perdiez du poids si vous avez beaucoup de nausées et de vomissements.
Aucune quantité ni aucun type d’alcool n’est sans risque, et ce, à tout moment pendant la grossesse. Le placenta ne filtre pas l’alcool : il passe directement du sang de la mère à celui du bébé. Ainsi, les études actuelles recommandent de s’abstenir de boire de l’alcool durant la grossesse. La consommation d’une grande quantité d’alcool lors d’une même occasion et la consommation régulière peuvent avoir un plus grand impact sur la grossesse.
Si vous planifiez une grossesse, il est suggéré de s’abstenir de consommer de l’alcool. Il n’y a pas de quantité jugée sans risque. Certaines femmes se sentiront coupables, mais ne pourront malheureusement pas revenir en arrière. Il est cependant toujours temps de cesser ou de diminuer la consommation de l’alcool. Cela vous inquiète ? Parlez-en avec votre médecin lors de votre suivi de grossesse. Vous pouvez aussi contacter notre service d’écoute téléphonique ou de clavardage.
Aucune quantité ni aucun type de drogue n’est jugé sans risque, et ce, à tout moment de la grossesse. Il est donc recommandé de limiter ou de cesser sa consommation. Les effets de la consommation de drogues peuvent être multiples. Dans tous les cas, elle comporte des risques. Il est toutefois recommandé de consulter un médecin avant l’arrêt de certaines drogues pour contrôler les symptômes de sevrage.
Des saignements peuvent survenir en début de grossesse. Plusieurs facteurs peuvent en être la cause. Le contexte, la douleur, la couleur et la quantité sont aussi à considérer. Info-Santé (811) peut vous aider dans une telle situation. L’important est de demeurer attentive à l’évolution de la situation et de consulter un professionnel de la santé au besoin. Des saignements lors du 2e et 3e trimestre de la grossesse (plus de 12 semaines de gestation) nécessitent une consultation médicale. Les saignements ne signifient pas nécessairement qu’il y ait un risque pour la grossesse, mais ce n’est qu’après une évaluation que cela pourra être assuré.
Il est normal, en début de grossesse, d’avoir des sensations qui ressemblent à des crampes menstruelles; c’est l’utérus qui se contracte afin de s'adapter. Toutefois, si vos douleurs s’intensifient, persistent ou sont accompagnées de saignements, parlez-en à un professionnel de la santé ou consultez Info-Santé (811).
Vous habitez à plus de 30 minutes du lieu de naissance prévu ? Rendez-vous sur place lorsque les contractions surviendront aux 10 minutes. Les contractions ressenties lors de l’accouchement amènent le ventre à se serrer, se durcir et sont souvent inconfortables. Il est recommandé de se faire accompagner vers lieu de naissance.
L’exercice physique est recommandé durant la grossesse, à moins de l’avis contraire d’un professionnel de la santé. L’important est d’écouter ses limites. Cependant, les sports dangereux ou qui comportent des risques de chute sont déconseillés. Idéalement, il est préférable de ne pas commencer un nouveau sport, mais plutôt de poursuivre les sports habituels. Kino-Québec, qui relève du Ministère de la santé et des services sociaux, a conçu un document complet sur le sujet: Active pour la vie.
Le désir et la fréquence des relations sexuelles peuvent augmenter, diminuer ou fluctuer au fil de la grossesse. Vous êtes encouragées à poursuivre vos activités sexuelles habituelles, selon votre confort, jusqu’à la fin de la grossesse, à moins d’une contre-indication médicale. Un inconfort peut amener certaines personnes à laisser tomber ou modifier leurs pratiques sexuelles. Il est à noter que la pénétration vaginale et l’orgasme ne provoquent pas de fausse couche. Ils ne peuvent pas déclencher prématurément l’accouchement, ni blesser le bébé, puisque ce dernier est protégé par la membrane amniotique.
Les règles varient d’une compagnie aérienne à l’autre et certaines exigeront un billet médical mentionnant la date prévue de l’accouchement. Il demeure prudent de vérifier les règles propres à chaque compagnie avant de faire l’achat de billet de même que de vérifier avec un professionnel de la santé si la condition médicale permet le voyage.
Les salons de bronzage, les spas et les bains chauds prolongés ne sont pas recommandés puisque la chaleur extrême peut faire augmenter la température corporelle et, par conséquent, la température du liquide amniotique. L’hyperthermie peut augmenter le risque d’anomalies du tube neural chez le foetus ou de fausse couche. De plus, certaines bactéries contenues en grande quantité dans les spas publics pourraient infecter la femme enceinte.
La personne enceinte a le pouvoir de décision et le/la partenaire ne peut en aucun cas la dissuader de poursuivre sa grossesse ou la forcer à interrompre. La mère peut alors décider d’inscrire « père inconnu » à l’acte de naissance et il en ira ainsi si le père biologique ne se manifeste pas. Cependant, si le père biologique souhaite être reconnu, il en a également le droit. Si la mère refuse sa signature, des procédures légales peuvent être entreprises et des tests d’ADN pourraient être exigés. Dans un tel cas, une aide juridique peut s’avérer utile. Pour de plus amples renseignements sur la démarche de reconnaissance légale de la paternité, contactez la ligne téléphonique de S.O.S. Grossesse ou le service de clavardage.
Les droits des parents leur sont accordés lorsqu'ils sont inscrits sur l’acte de naissance tels que la garde ou les visites. Si un parent croit que l'autre parent n’est pas en mesure d’assurer la sécurité et le bon développement de l’enfant, il doit alors en aviser la Direction de la protection de la jeunesse pour que la situation soit évaluée.
Pour que le père biologique ait des responsabilités parentales et que la mère l’oblige à s’impliquer, ce dernier doit tout d’abord avoir été reconnu à l’acte de naissance. Par la suite, s’il y est bien inscrit, la mère biologique peut lui exiger des pensions alimentaires pour l’enfant, à partir du moment où celui-ci a un revenu brut égal ou supérieur à 10 100$/année. Si le père ne cotise pas, malgré ses obligations, la mère peut entreprendre une démarche légale. Pour de plus amples informations sur les recours légaux, la médiation familiale et les ressources juridiques, consultez le site Éducaloi ou contactez la ligne téléphonique de S.O.S. Grossesse ou le clavardage.
* La situation inverse est aussi possible.
Pendant la grossesse les changements hormonaux provoquent des transformations chez la personne enceinte autant physiquement qu’émotivement. Chez le ou la partenaire et dans le couple, des modifications peuvent survenir tant au niveau de l’intimité, de la sexualité et de l’environnement. En effet, pendant votre grossesse, il se peut que vous ne perceviez plus le temps de la même manière, que vos amitiés évoluent et même que certains traits de votre personnalité se modifient. C’est légitime de se sentir déstabilisée par toutes ces transformations, c’est le début de l’adaptation à la parentalité. La venue d’un enfant nécessite plusieurs ajustements et vous pouvez vous y préparer de différentes manières.
Voici quelques pistes :
Pendant la grossesse vous aurez plusieurs choix à faire, à commencer par le choix du professionnel de la santé qui assurera le suivi de la grossesse et qui aidera lors de l’accouchement : sage-femme, médecin, gynécologue ou infirmière praticienne.
Voici certaines spécificités des rencontres au cours de la grossesse :
Étant donné que la grossesse, l’accouchement et le rôle de parent peuvent nécessiter certains apprentissages, il est possible d’assister à des cours prénataux.
Les thèmes suivants sont habituellement abordés :
L’arrivée d’un bébé bouscule les habitudes de vie, il vaut mieux se préparer à l’avance. Par exemple: cuisiner des repas et les congeler, accepter que la maison soit plus en désordre qu’à l’habitude, etc.
La grossesse est une période qui nécessite plusieurs adaptations et influence à la fois la vie de la personne enceinte et celle du ou de la partenaire. Il est possible que celui ou celle-ci ne vive pas les mêmes émotions au même rythme que la personne enceinte. Il est important de discuter ensemble de cette étape de votre vie. La personne enceinte peut réfléchir à la place qu'elle souhaite donner au partenaire. Le rôle du partenaire pendant la grossesse peut prendre plusieurs formes et son sentiment de paternité ou de maternité peut se développer à différents moments de la grossesse. Pour s’adapter à son futur rôle de parent, il peut :
Préparer un plan de naissance et prendre le temps d’en discuter avec votre professionnel de la santé. Pour vous aider, vous pouvez vous poser les questions suivantes : Qui vous accompagnera pendant le travail, l’accouchement et l’allaitement s’il y a lieu? Comment voulez-vous gérer la douleur? Comment voulez-vous nourrir votre bébé? Que pensez-vous des interventions médicales pendant l’accouchement (déclenchement, forceps, péridurale…)?
Il est important de prévoir un bagage que vous amènerez avec vous au lieu de naissance :
À l’approche de l’accouchement, il est normal de se demander si c’est le moment de se rendre au lieu de naissance ou non. Vous aurez peut-être peur de vous y rendre trop tôt ou de ne pas reconnaître les signes. Dans le doute, vous pouvez toujours appeler l’urgence obstétricale ou votre sage-femme qui évaluera votre situation.
Voici des indications pour savoir quand vous rendre au lieu de naissance:
Les contractions ressenties lors de l'accouchement amènent le ventre à se serrer et à se durcir et sont souvent inconfortables. Il est recommandé de se faire accompagner vers le lieu de naissance.
La période post-natale, c’est-à-dire lorsque vous retournez à la maison avec votre enfant, va faire appel encore une fois à votre capacité d’adaptation. Il est vrai qu’il est impossible de savoir à quoi s’attendre exactement, puisque chaque bébé a son tempérament, mais cette section vise à vous donner quelques bases et outils sur différents sujets (les pleurs de votre bébé, l’alimentation, le sommeil…). N’hésitez pas à discuter avec d’autres parents ou allez chercher de l’aide dans différentes ressources.
C’est pendant les trois premiers mois de vie que les bébés pleurent habituellement le plus. Un enfant pleure en moyenne 2 heures par jour durant le premier mois et cela peut augmenter à 3 heures par jour dans les semaines suivantes. Ses pleurs atteignent ensuite un sommet vers 6 à 8 semaines. Ces pleurs peuvent manifester plusieurs besoins, par exemple : la faim, l’ennui, la douleur, l'insécurité, l’inconfort (chaud-froid, couche souillée…), les coliques ou tout simplement parce qu’il a besoin de se défouler en fin de journée.
C’est en passant du temps avec votre bébé que vous pourrez apprendre à décoder ses pleurs. Il peut être aidant de se rappeler que ces pleurs sont normaux et les parents n’y sont pour rien. Durant les 9 premiers mois de sa vie, le bébé n’a pas de notion du temps. Il a besoin d’être rapidement réconforté pour savoir qu’il y a quelqu’un pour lui. Rassurez-vous, en agissant ainsi vous ne ferez pas de lui un enfant gâté. Les pleurs peuvent vous rendre inquiets et vous pouvez vous sentir incompétents parce que vous n’arrivez pas à calmer votre bébé. Ces sentiments sont légitimes.
Voici des trucs pour vous aider :
Les pleurs de votre bébé peuvent vous irriter et provoquer un sentiment de colère, c’est important d’apprendre à reconnaître les signes annonciateurs de ce sentiment, ainsi que vos réactions et identifier vos limites.
Signaux d’alarmes :
Quoi faire?
Il existe plusieurs écoles de pensées ce qui concerne l’introduction des aliments. Il est important d'y aller avec son aisance et ses désirs.
Pendant les premiers mois de sa vie, le bébé peut boire plus de 8 fois par jour s’il est allaité et 6 fois par jour s’il boit des préparations lactées. C’est vers l’âge de 6 mois que des aliments sous peuvent être introduits dans l’alimentation du bébé.
Voici des indices pour savoir s’il est prêt pour l’introduction des aliments:
Il est conseillé de présenter au bébé un nouvel aliment à la fois et de ne pas faire de mélange. Vous pouvez attendre 3 jours avant de changer d’aliment pour voir s’il y a des signes d’allergie.
Généralement les nouveau-nés dorment 18 heures par jour de manière interrompue, préférant le faire le jour plutôt que la nuit, ce qui signifie que vos heures de sommeil seront également affectées. Plus de la majorité des bébés font « leurs nuits », c’est-à-dire qu’ils dorment 5 ou 6 heures d’affilées entre 23h et 8h, à l’âge de 3 mois. À l’âge de 10 mois, ce sont 90% des bébés qui font leurs nuits. D’ici là, armez-vous de patience et profitez des moments où votre bébé dort pour faire des siestes ou prendre soin de vous. Si possible, partagez avec votre partenaire les moments où vous vous levez dans la nuit pour répondre aux besoins de votre enfant.
N’oubliez pas qu’il vous faut une période d’adaptation à votre nouveau rôle de parent, qui peut s’échelonner sur 9 mois jusqu’à 2 ans, pour vous permettre de trouver un équilibre entre le couple, la parentalité, les amis et le travail. S’adapter veut également dire qu’il y aura des moments de doute ou des maladresses, ne vous inquiétez pas et ne vous découragez pas. Laissez-vous le temps, le droit d’apprendre par essais et erreurs et de demander de l’aide à votre entourage ou à des ressources. Vous trouverez votre manière de faire et votre sentiment de compétence parentale augmentera au fil du temps.
Le portail d’information prénatale
Institut national de santé publique du Québec. (2019). Le portail d’information prénatal : Fiches.
Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans : Guide pratique pour les mères et les père
Institut national de santé publique du Québec. (2019). Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans : Guide pratique pour les mères et les pères.
Naître et Grandir, Site web et magazine de référence sur le développement des enfants
naitreetgrandir.com
Programme québécois de dépistage prénatal de la trisomie 21
Ministère de la santé et des services sociaux. (2014). Programme québécois de dépistage prénatal de la trisomie 21.
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